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JACK L'EVENTREUR

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Message  gilda Mar 12 Aoû - 18:13

Voici un petit post un peu long à lire mais l'histoire reste malheureusement passionnante, celle de Jack l'éventreur, responsable de la mort de cinq prostituées retrouvées dans les bas quartiers de Londres entre août et novembre 1888...

Whitechapel : la misère au cœur de Londres

Les victimes de Jack l'Eventreur sont toutes des femmes, pour la plupart prostituées occasionnelles vivant dans l'"East End" londonien, à "Whitechapel". Dans ce secteur, l'un des plus misérables de la capitale, de nombreuses femmes travaillent à l'usine plus de dix-huit heures par jour pour une paye dérisoire, et complètent leur salaire grâce à la prostitution. Whitechapel est un endroit sordide et dangereux, où se concentrent tous les maux de l'Angleterre victorienne : alcoolisme, pauvreté, délinquance... Les policiers eux-mêmes ne se rendent que par groupe de quatre dans cette zone de non-droit au cœur de Londres. Cependant, les meurtres restent rares (cinq ou six par an) et la panique gagne très vite la population, dès l'annonce des premières victimes.

Les crimes de Jack l'Eventreur ont eu lieu, pour la plupart, dans des lieux publics ou semi-publics, trottoirs ou cours d'immeubles. A l'époque, les prostituées ne rencontrent pas leurs clients dans des hôtels ou des appartements, mais dans des cours, des passages privés ou des impasses peu fréquentées. Les victimes ont été assassinées de manière effroyable : toutes ont été égorgées, l''Eventreur leur a ouvert l'abdomen et en a retiré les viscères pour les disposer ensuite sur leur cadavre ou les emporter.

Les meurtres

Le 31 août 1888, vers quatre heures du matin, deux passants découvrent dans une impasse le corps inanimé de Mary Ann Nichols. Aussitôt, ils partent chercher du secours. Dans l'ombre, ils ne se sont pas rendus compte qu'il n'y avait aucun moyen de ranimer la femme : cette dernière a la gorge tranchée. Le rapport médical mentionne non seulement la gorge tranchée ("l'incision qui a complètement déchiré tous les tissus jusqu'aux vertèbres") mais des blessures très profondes, à l'abdomen.

Dès le début du mois de septembre 1888, plusieurs articles de presse accentuent la psychose. Le suspect numéro 1 est surnommé "Tablier de cuir". Des prostituées indiquent qu’elles ont été menacées et rackettées par cet homme, présenté comme trapu, âgé d'une quarantaine d'années, et portant une casquette et un tablier de cuir…

Le 8 septembre, au petit matin, le corps d'Annie Chapman est découvert dans la cour d'un immeuble, par l'un des locataires du bâtiment. Allongée sur le dos, la robe remontée à hauteur des genoux, elle a été éventrée comme la victime précédente. Un tablier de cuir, trouvé dans le fond de la cour, relance la polémique alors qu’il a simplement été oublié par un habitant de l'immeuble.

La nuit du 30 septembre 1888, les policiers font deux terribles découvertes : à quarante-cinq minutes d'intervalle sont trouvés les corps de Elizabeth Stride et de Catherine Edowes. La première a été simplement égorgée, ce qui semble montrer que le tueur a été interrrompu. Le corps est alors encore chaud et ne porte aucune mutilation abdominale. Il en va autrement pour Catherine Edowes, découverte dans "Mitre Square". Eventrée comme un "cochon au marché", aux dires du policier, elle a été terriblement mutilée.

La population est en plein émoi : elle accuse la police d'être inefficace et de ne pas s'occuper des laissés pour compte de Whitechapel.. Mais l'enquête avance de son côté et le profil de l'assassin se précise. Sur sa dernière victime, il a notamment prélevé l'utérus, ce qui montre un certain savoir-faire chirurgical ou, du moins, des connaissances anatomiques précises. Boucher ou médecin ? Les rumeurs vont bon train mais nombre de personnes sont prêtes à parier qu'il travaille comme "tueur" dans un abattoir.

Thomas Bowyer se rend chez Mary Kelly le 9 novembre pour prélever l'arriéré de loyer qu'elle doit à son propriétaire. Personne ne répond lorsqu'il frappe à la porte. Jetant un œil par la fenêtre, il aperçoit un corps ensanglanté. Affolé, il alerte immédiatement la police. Deux policiers locaux, ainsi que l'un des responsables de l'enquête, l'inspecteur Abberline, finissent par enfoncer la porte. Dans la petite chambre à peine meublée gît Mary Kelly. La férocité du meurtre horrifie toutes les personnes présentes, y compris le médecin. Les vêtements de la femme sont soigneusement pliés, les draps sont au pied du lit, aucune trace de lutte n'est visible. Et l'arme du crime est introuvable.

L'impuissance des autorités

Le meurtre de Mary Kelly engendre la panique dans les rues de Whitechapel, qui sont désertées la nuit. La police, qui travaille pourtant d'arrache-pied, n'obtient aucun résultat probant et est critiquée par toute la population. La reine Victoria elle-même, furieuse, ordonne au Premier ministre de doter chaque rue d’un éclairage public et d’améliorer la formation des policiers. Le lendemain du meurtre, le ministre de l'Intérieur, Henry Matthews, propose un "pardon officiel pour tout complice n'ayant pas personnellement commis ou participé à un meurtre" et qui dénoncerait l'Eventreur...

Pendant l'annnée 1888, des centaines de lettres ont été envoyées à la presse et surtout à la police. Toutes prétendent venir du tueur et avoir été écrites de sa main : la plupart d'entre elles ne sont que des faux envoyés par des journalistes ou des personnes dérangées. Cependant, certaines lettres ("Cher Patron", "Saucy Jack" ou la "Lettre de l'Enfer") ont alors été authentifiées par des enquêteurs de la police...

Les principaux suspects

Plusieurs signalements concernant l'Eventreur concordent. Le tueur serait un homme de race blanche, de taille légèrement en-dessous de la moyenne, âgé de 30 à 40 ans. Bien habillé, il habiterait dans le quartier de Whitechapel. Il semblerait qu'il possède des connaissances anatomiques relativement poussées. Il se peut qu'il soit étranger, et selon les opinions de l'époque, certainement juif... A partir de ce signalement, des dizaines de théories ont été élaborées. Il faut avouer qu'élaborer une théorie crédible sur un suspect dans cette affaire est une industrie rentable depuis plus de cent ans !!!
Cependant, on peut retenir trois suspects qui sont entrés dans la postérité, en faisant l'objet de multiples livres et adaptations cinématographiques.

Le chirurgien de la reine ?

William Gull est devenu le médecin personnel de la reine en 1887. C'est en 1970 que la thèse de sa culpabilité a été d'abord développée par le Dr Thomas Stowell dans un article de la revue "The Criminologist". Selon Stowell, il était le complice du prince Albert Victor, devenu fou après avoir contracté la syphilis. Selon d'autres auteurs, Sir Gull aurait eu des crises d'amnésie après son attaque et aurait été retrouvé, pendant la période des meurtres, la chemise tachée de sang et traînant la nuit d'un meurtre dans le quartier de Whitechapel. L'accusation principale a été élaborée dans le documentaire produit en 1973 par la BBC "Jack the Ripper : the final solution". Gull aurait voulu sauver la famille royale du scandale en tuant Mary Kelly et ses amies. La raison était que celles-ci auraient menacé de faire chanter le gouvernement et la famille royale. Les prostituées auraient en effet été informées du mariage sacrilège du prince Albert Victor avec une catholique irlandaise, Annie Elisabeth Crook, cette dernière lui ayant donné un enfant.

Le prince Albert Victor ?

Le prince Albert Victor Christian Edward, petit-fils de la reine Victoria et héritier du Trône, a été considéré comme suspect selon plusieurs hypothèses. Au moment des meurtres de l'Eventreur, rien n'a jamais été publié concernant une possible culpabilité du prince.

Ce n'est qu'en 1962, avec le livre "Jack l'Eventreur de A à Z" (de Paul Begg, Martin Fido et Keith Skinner) qu'il a été mis en cause pour la première fois. En 1970, l'analyse du Dr Thomas Stowell, publiée dans la revue "The Criminologist" évoque la double culpabilité du Dr Gull et du prince. Se fondant sur des notes personnelles du chirurgien de la reine, l'auteur y évoque une syphilis que le prince aurait contractée aux Indes. Cet état lui aurait fait perdre la raison et l'aurait mené à commettre ces crimes. La famille aurait su que le prince était à l'origine du premier meurtre et l'aurait fait enfermer dans une maison de repos, dont il aurait réussi à s'enfuir pour commettre le meurtre de Mary Kelly. Il aurait ensuite été interné.

Mais beaucoup d'éléments manquent pour apporter du crédit à cette théorie : les notes privées de Gull n'ont jamais été retrouvées, la maladie du prince n'a jamais pu être prouvée et les bulletins officiels de l'époque établissent que le prince séjournait en Ecosse au moment de l'affaire.

Le peintre Walter Sickert ?

La culpabilité du peintre Walter Richard Sickert a été soutenue par la romancière Patricia Cornwell dans son livre "Jack l'Eventreur : affaire classée". Cependant, les preuves formelles recueillies par l'écrivaine n’établissent qu’une seule certitude : pendant l’année 1889, Walter Sickert a écrit des lettres à la police de Londres en se faisant passer pour Jack l’Eventreur. Dans son livre, il est ainsi question d'une enfance marquée par un grand traumatisme physique (une opération chirurgicale qui l'aurait rendu impuissant), de dons pour le déguisement et la contrefaçon, d'un goût marqué pour la mort et d'œuvres reproduisant de manière quasi-identique des scènes de crime véritables.

L'analyse, bien que convaincante, s'appuie sur des méthodes anachroniques. En essayant de persuader le lecteur que Walter Sickert est un tueur psychopathe, Patricia Cornwell utilise un profil élaboré à partir des grands tueurs en série d'Amérique du nord au XXe siècle.

Pour plus d’info et surtout pour la bibliographie en deuxième page, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.tueursenserie.org/article.php?id_article=8
http://www.artezia.net/sk/jack/jack_ripper.htm

Et puis cette nouvelle hypothèse…

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/jackie-l-eventreuse_478279.html
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Message  gilda Lun 18 Aoû - 12:28

La fameuse lettre commençant par "From hell" et attestée de jack l'éventreur...

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